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Bewildering Stories

Challenge 516 Response

The Dohani War, chapter 10

with Martin Kerharo

Diplomacy” appears in issue 516.

Does anything in chapter 9 foreshadow Colonel Redgger’s show of force in chapter 10?

Eh bien, on a cette petite phrase : “(the colonel’s) eyes were hard despite his smile. He did not seem very accommodating.”

En tant qu’auteur, j’ajoute que le colonel est un personnage un peu caricatural. Il ne sert à rien. Le vrai travail est fait par les scientifiques. En fait, c’est même Jane qui fait tout dans cette partie de l’histoire. Le colonel, c’est juste le chef parce qu’il faut bien qu’il y a ait un chef, du coup il faut qu’il justifie sa présence en tenant l’opération “Jane” dans une poigne de fer. D’où la démonstration de force : il veut mater, “briser” Jane. Mais Jane se sent supérieure aux humains, pour elle c’est comme si un chimpanzé essayait de la dominer. Elle ne peut évidemment pas plier, les animaux doivent rester à leur place :-)

Martin Kerharo

Well, we do have this little sentence: “(the colonel’s) eyes were hard despite his smile. He did not seem very accommodating.”

Speaking as the author, I can add that the colonel is something of a caricature. He has no real function. The real work is done by the scientists. In fact, Jane herself does everything in this part of the story. The colonel is the chief because there has to be a chief. As such, he has to justify his presence by keeping iron-fisted control over “Operation Jane,” hence his show of force; he wants to subjugate and “break” Jane. But Jane feels superior to humans. For her, it’s as if a chimpanzee were trying to control her. Obviously she can’t yield; animals have to be kept in their place. :-)


Thank you, Martin. You’re right that Colonel Redgger could be omitted without changing much in the story. His maneuverings don’t reveal much about Jane that we don’t already know. Why doesn’t the colonel play a neutral role? Capt. Tacoma, for example, was quick to realize that Jane is defensive but not aggressive. What purpose might Redgger serve?

The colonels remind of the TV series Star Trek. Its plots had at least one rule that might have been engraved in stone: “Admirals are always wrong.” That gave such captains as Kirk, Picard and Sisko antagonists to worry about. A similar rule seems to apply in The Dohani War: “Colonels are always wrong.” In chapter 5, Colonel Thomson recklessly risks killing Dexter with gas. And in chapter 10, Colonel Redgger’s petulance risks wrecking the whole project.

Does Jane do everything by herself? What could she do without Dexter? What would she do? Jane is congenial. She makes friends first with Eliza and then with Charts. The scientists and the other officers treat her reasonably. Even one of the bodyguards is the first to understand what Jane is trying to say.

Why has the Dohani War gone on for so long anyway? That’s another mystery that remains to be resolved. It’s well known that bottlenecks are usually at the top of the bottle. Perhaps that is an image of the war.

Don Webb

Merci, Martin. Tu as raison qu’on peut rayer le colonel Redgger sans changer grand’chose à l’histoire. Les manigances du colonel révèlent peu de nouveau sur Jane, on la connaît déjà bien. Pourquoi le colonel ne joue-t-il pas un rôle neutre ? Le capitaine Tacoma, par example, a compris très tôt que Jane n’agresse pas les gens, elle prend la défensive. À quoi donc Redgger peut-il servir ?

Les colonels me rappellent le feuilleton télévisé Star Trek. L’action respectait au moins une règle qu’on aurait pu graver sur pierre : “Les amiraux ont toujours tort.” C’est ainsi que les capitaines tels que Kirk, Picard et Sisko avaient des antagonistes à affronter. Il paraît que Dohani : Guerre se fait une règle pareille : “Les colonels ont toujours tort.” Dans le chapitre 5, le colonel Thomson risque avec nonchalance de tuer Dexter en le gazant. Dans le chapitre 10, le colonel Redgger risque par son irritabilité enfantine de saboter complètement le projet.

Jane fait-elle tout, et toute seule ? Que pourrait-elle faire sans Dexter ? Que voudrait-elle faire ? Jane sait se faire aimer. Elle se lie d’amitié d’abord avec Eliza, ensuite avec Charts. Les scientifiques et les autres officiers se comportent d’une manière raisonnable avec elle. C’est même l’un des gardes du corps qui est le premier à comprendre ce que Jane essaie de communiquer.

Pourquoi donc la guerre avec les Dohanis se poursuit-elle depuis aussi longtemps ? Voilà encore un mystère à résoudre. On sait que c’est dans le goulot d’une bouteille que se trouve le bouchon, c’est-à-dire vers le haut. C’est peut-être là une image de la guerre.

Copyright © 2013 by Martin Kerharo
and Don Webb

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